La SECTION C fédère les modélistes s’intéressant aux maquettes statiques de navires existants ou ayant existés. C'est sans aucun doute la plus ancienne du maquettisme. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que c'est grâce à des dessins mais aussi à des reproductions en pierre, en bois ou en métal, découvertes dans des tombeaux, que l'on sut que les peuples anciens (grec, romains et autres) utilisaient telle ou telle embarcation.
PRESENTATION DE LA CLASSE
Tout d'abord, il faut savoir que cette classe ne comprend pas des "modèles" mais des "maquettes" rigoureusement exactes
Celle-ci est également la plus ancienne pratiquée par nos amateurs contemporains, il suffit de visiter musées, églises de nos côtes pour y trouver des maquettes ou ex-voto, représentant un navire. Bien sûr celles-ci ne sont pas toujours de qualité, mais ce qui compte, c'est l'esprit dans lequel leur auteur à voulu nous transmettre son message. Les plus anciennes connues et toujours en état ont largement dépassé un siècle et plus, ces maquettes étaient pour la plupart issus de marins qui les construisaient durant les longues absences, hors du pays, rappelons, nous les bateaux en bouteilles.
Cette classe ne se veut pas élitiques mais force st de constater que les modèles de cette classe sont irréprochables, elles atteignent souvent les limites de la perfection
Cette classe fut donc codifiée par les textes fédéraux internationaux et fédéraux, la France fut d'ailleurs la meilleure ambassadrice de cette discipline difficile et ardue. Nous étudierons ensuite les différents critères qui la gèrent de même que les 7 classes dans lesquelles sont comptabilisés les divers modèles;
Cette classe est donc la plus ancienne mais également la plus stricte en matière de réalisation, de conformité avec le modèle original et de soucis du détail. Dans la mesure du possible chaque modèle, chaque pièce la constituant, doit être conforme à l’échelle du modèle original, ce souci du détail et de la perfection ne permet pas de se précipiter pour fabriquer un élément de pièce, bien au contraire, il faut étudier minutieusement la pièce à réaliser et prendre son temps, il n’est donc pas rare d’entendre leurs auteurs parler en années de travail, de plus ce n’est qu’avec l’expérience, que l’on arrive à des modèles hors normes, ceci explique l’âge moyen assez élevé des maquettistes de cette classe.
Les différentes catégories.
Celles ci sont au nombre de sept, en fonction du mode de propulsion du bateau, de sa taille, de sa construction, de la matière employée, et de sa représentation. Voici donc ces classes en détails
La classe C1 ; elle englobe l’ensemble des modèles de navires dont le mode de propulsion est autre qu’une machine, exemple les rames, la voile ou autre, l’on y retrouve donc tous les types de navires avant l’arrivée des machines à vapeur, mais également les voiliers modernes dont le mode de propulsion principal reste les voiles
La Classe C2 ; contrairement au C1 cette classe englobe tous les types de navires dont le mode de propulsion principal est une machine, vapeur, moteur à piston, propulsion nucléaire.
Ces deux classes concernent en priorité des modèles à l’état de leur mise en service et dans des échelle raisonnables au dessus du 1/250 sans toutefois dépasser les 2500 mm sauf si le modèle représente un navire de plus de 250m dans la réalité, dans ce cas l’échelle devra être au 1/100 ou en dessous, ce critère évite des manipulations et déplacement hors normes.
La classe C3, c’est une classe très hétéroclite, elle même divisée en 4 sous classes, elle englobe ;
Le C3a, ce sont des dioramas représentant une scène maritime, exemple ; zone de pêche, port, installation portuaire en activité, etc., Peu importe la fabrication des modèles même issus d’une autre classe, la fait d’être présentés dans un diorama, les classes en priorité en C3a.
Le C3b, L’on y retrouve les modèles des classe C1 ou C2, à la différence qu’ils peuvent être laissés à l’état naturel, bois ou métal non peint, bien souvent, un maquettiste dont la construction demandera plusieurs années, présente son modèle dans cette configuration afin de se situer.
Le C3c. Cette catégorie est peu courante en France depuis quelques années, il s’agit de modèles de navires présentés en coupe à la flottaison « Waterline » l’on y trouve des modèles allant du 1/250 au 1/500.
Le C3d, c’est sans doute la catégorie la plus complète et la plus prisée du moins à certains stade de la construction d’un modèle, en effet, elle permet de présenter un élément de navire à condition d’en voir une partie du pont, mais également des éléments en coupe, ou l’intérieur d’un navire, c’est du grand art pas toujours à la portée de tous.
La classe C4. Cette classe est réservée au modèles miniatures (construction traditionnelle et non en kit plastique, à condition de respecter une règle, maximum de taille le 1/250, mais l’on y trouve les objets les plus fous à des échelles folles le 1/1000 vu en 2000 puis le 1/1250 dès les années 2006 – 2008, que déjà se profilent les échelles du 1/1500, avec des éléments les plus fous, navires illuminées et fonctions réelles.
Ces 4 premières classes datent du début du modélisme naval international de compétition c’est à dire les années 1960. Les trois classes qui suivent ont étés inscrites à la fin du 20ème siècle et applicables dès les championnats du monde de 2000
La classe C5. Classe légendaire dont la pratique remonte aux grands voiliers des 18ème et 19ème siècle, il s’agit des bateaux en bouteilles, cette classe demande une technique particulière dont le maniement d’outils spéciaux permettent de travailler à distance dans la bouteille, si les français sont à l’origine de cette classe, il est de constater que les Chinois sont passés maîtres dans cette pratique En effet lors des championnats de 2008 et 2010, il fut demandé à l’un des maîtres de la classe du moment de faire une démonstration de montage intégral d’un modèles devant les juges et le public, ce fut sans contestation possible une réussite et une preuve du savoir faire acquit .
La classe C6. Modèles de kist en plastique injecté, mais qui demande une assez grande connaissance en miniaturisation et en confection, un modèle de base, n’est pas suffisant pour accéder au niveau demandé, il importe d’améliorer le kit par adjonction de pièces finement obtenues par photo découpe et photo gravure, la finition des modèles rencontrés en concours est prodigieuse, cette nouvelle clase voit son essor croître chaque année au point qu’elle est devenue la plus grande en nombre de modèles, dans les championnats du monde.
La classe C7. Modèles issus de planches à découper à former et à coller. Cette classe fait appel à l’amélioration avec des matériaux travaillés et non commerciaux
La classe C8. Modèles issus de kits en bois ou en plastique de type ABS, à l'exclusion des modèles en plastique injecté de la classe C6. Le modèle doit être construit selon les plans et la notice du kit. Les améliorations avec des matières étrangères sont autorisées. Les caractéristiques du kit doivent être conservées. Au cours de l'évaluation, les documents de construction du kit doivent être présentés, éventuellement complétés par la documentation de l'original